• L’alcoolisme concerne environ 5 millions de français. Et le comportement des jeunes aujourd’hui vis-à-vis de l’alcool est assez préoccupant. Consommation excessive, « binge drinking », et surtout consommation d’alcool de plus en plus jeune.

    Alcool : plus on boit jeune, plus on peut devenir alcoolique

    Dans le cadre du projet européen AlcoBinge, les chercheurs ont étudié chez le rat les effets à long terme des intoxications alcooliques répétées au cours de l’adolescence ((le rat est considéré comme adolescent 30 à 40 jours après sa naissance) sur la prédisposition et la motivation à boire de l’alcool pouvant générer une addiction à l’âge adulte. 
    Les résultats publiés dans la revue Neuropharmacology, expliquent que les intoxications multiples et répétées à l’adolescence, alors que le cerveau n’a pas fini de se former, entrainent une perte de contrôle de la consommation d’alcool à l’âge adulte, et provoquent des troubles neurologiques irréversibles. 
    En effet, l’étude dévoile que les rats adultes exposés à des ivresses alcooliques tôt dans l’adolescence sont plus vulnérables à l’alcool, et perdent le contrôle de leur consommation. En effet, ces derniers sont moins sensibles aux propriétés aversives et spécifiques de l’alcool. 
    L’étude montre aussi que la motivation des rats adultes à consommer de l’alcool est modifiée. Les rats adultes ayant été confrontés très jeunes à l’alcool, font preuve d’une motivation excessive pour obtenir de l’alcool. 
    Modifications neurologiques
    Les chercheurs ont démontré qu’une sous-région bien précise du noyau accumbens, (zone cérébrale qui joue un rôle essentielles dans le comportement addictif) est moins réactive, à long terme, à une ré –exposition à l’alcool. Elle ne réagit donc plus à la consommation d’alcool, et permet dont une vulnérabilité plus grande quant à l’alcoolisme.


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  • Des chercheurs se sont intéressés à l'enfance pour prédire les conduites addictives :ce n'est pas l'enfant à problèmes qui présente le plus de risques!

     Des facteurs liés à l'alcoolisme détectés dès 5 ans

    La plupart des études portant sur l'alcoolisme se sont attachées à montrer comment l'environnement de l'enfant, et particulièrement la consommation de ses parents, pouvait influer sur ses risques d'addiction. En juillet, une équipe de chercheurs britanniques et américains a pour la première fois tenté de dépasser ces observations en s'intéressant à la personnalité de plus de 13.000 enfants de moins de cinq ans résidant dans le comté d'Avon, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Leur première conclusion remet en cause les lieux communs: un enfant très sociable aurait autant de risques de tomber dans l'alcoolo-dépendance qu'un enfant confronté à de graves troubles émotionnels et comportementaux.

    Pas de fatalité

    Les chercheurs, dont le travail a été publié dans la revue Alcoholism: clinical and experimental research , décrivent plusieurs chemins pouvant conduire à l'addiction. De manière assez étonnante, les auteurs affirment ne pas avoir repéré de lien fort entre le déséquilibre affectif d'un enfant avant ses cinq ans et la dépendance à l'alcool: «étrangement, les garçons et filles qui avaient de gros troubles émotionnels et comportementaux enfants ont une consommation d'alcool plus faible que les autres à l'adolescence, comme si ces difficultés avaient un effet protecteur», précisent-ils.

    C'est alors un profil assez inattendu qui ressort le plus souvent de leurs écrits. En effet, ce seraient les jeunes enfants qui avaient de bonnes relations avec leurs camarades en maternelle, malgré quelques difficultés de comportement, qui seraient les plus sujets à une consommation d'alcool problématique à l'adolescence, après 15 ans. Les motifs invoqués par les auteurs sont la recherche de nouvelles sensations et le besoin de paraitre extravertis devant les autres élèves, auxquels s'ajoute une relative méconnaissance des dangers de l'alcool chez les filles. Des causes qui n'ont a priori rien d'alarmantes, mais qui correspondent aux nouvelles façons de consommer de l'alcool chez les jeunes.

    Un indicateur des conduites d'alcoolisation

    Ainsi, le baromètre de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies estimait en 2009 que 9 adolescents sur 10 avaient déjà bu leur premier verre d'alcool à 16 ans. Mais ce n'est pas cette expérimentation que les auteurs remettent en question, bien au contraire: ils remarquent que les jeunes qui ont déjà consommé de l'alcool à quinze ans montrent une bien meilleure stabilité dans leurs vies de jeunes adultes.

    En revanche, ils tiennent à alerter les parents et les professionnels sur les comportements à risques associés à la recherche de sensations fortes. En France, par exemple, les épisodes d'ivresse à risques au cours de l'année, désormais connus sous le nom de «beuveries express» (traduction de «binge drinking»), auraient augmenté de 15% à 19% entre 2005 et 2010, selon les chiffres du dernier baromètre de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. Un phénomène qui toucherait de plus en plus les jeunes femmes, puisque 42% d'entres-elles avouent en 2010 avoir consommé de l'alcool de manière excessive contre 30% en 2005.


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  • Dans un bar de Londres, des clients ont une sacrée surprise en se regardant dans le miroir des toilettes. La vidéo #Publooshocker est en réalité d'un spot de prévention censé sensibiliser sur les dangers de la route lorsqu'un conducteur est sous l'emprise de l'alcool.


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  • Un couple se disputait, l’homme était sous l’emprise de l’alcool lorsqu’il va réaliser un geste irréparable. Il s’est coupé le pénis et les testicules.

    Un homme se dispute avec sa femme et se coupe le pénis et les testicules

    Un homme de 46 ans se dispute avec sa compagne pour des raisons inconnues. Selon le Huffington Post, l’individu était sous l’emprise de l’alcool lorsqu’il a eu l’idée de se couper avec une paire de ciseaux son pénis et ses testicules. Sa femme a assisté impuissante à cette mutilation. Le quadragénaire a même été encore plus loin puisqu’il a jeté les morceaux dans les toilettes et a tiré la chasse d’eau.

    Il découvre la mutilation

    L’homme perdait beaucoup de sang alors sa femme l’a conduit à l’hôpital. À l’arrivée, il est tombé dans le coma à cause de cette blessure. Lorsqu’il s’est réveillé, il a pris conscience de son geste et il a hurlé. Il lui reste désormais trois centimètres de pénis, et le Taiwanais peut juste uriner.

     

    Une greffe était possible

    Les médecins lui ont expliqué que c’était vraiment dommage qu’il ait jeté les morceaux de son pénis et ses testicules dans les toilettes, car ils auraient pu réaliser une greffe.


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  • http://www.addictionsuisse.ch/fileadmin/user_upload/DocUpload/Alcool_Tabac_Cannabis_hbsc.pdf

    Cette brochure présente une sélection des résultats de l’enquête «Health Behaviour in School-aged Children» (HBSC) réalisée en 2010 auprès des élèves et fournit quelques pistes pour la prévention.

    La consommation d’alcool, de tabac ou de cannabis peut être l’expression d’un problème sous-jacent, mais ne l’est pas forcément. Les adolescent-e-s font usage de produits psychoactifs dans diverses situations de vie et pour différentes raisons. Certain-e-s le font surtout par curiosité; d’autres connaissent déjà l’effet que ces substances ont sur eux et ont certaines attentes vis-à-vis du produit. Etant donné que la consommation d’alcool, de tabac ou de cannabis comporte toujours des risques, les adultes en charge des jeunes devraient systématiquement réagir lorsqu’un-e adolescent-e consomme, même lorsque tout semble bien aller dans sa vie.

    Dans les situations difficiles, il ne faut pas hésiter à demander l’aide de professionnel-le-s. Des services spécialisés offrent du soutien, qu’il s’agisse de prévention des dépendances, de problèmes éducatifs ou de conseil aux jeunes.


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